Découverte

La bibliothèque...
Rien que ce nom faisait rêver la jeune fille aux longt cheveux roux qui hésitait devant la porte d'entrée. Pourtant, cela ne devait pas être dure de rentrer dans cette pièce. Elle ne faisait pas peur, était plutôt accueillante, chaleureuse, mais la rouquine n'avait jamais franchis les pas d'une bibliothèque. Cela venait du fait qu'on ne l'avait jamais laissé entrer dans de tel lieux...

La main sur la poignée, Elia ne bougeait pas.
Entrer, ne pas entrer, un véritable dilème.
Puis, après quelques minutes, la jeune fille tourna la poignée et entra dans l'endroit qui l'attirait.
L'odeur ne lui était pas familière, la pièce non plus. Elle bougeait sa canne avec frénésie et finit par s'assoire à une table.

Elia ne lisait pas. Elle ne pouvait pas...

[Je m'invite...]

A part les séances de Vch, et les cours de littérature, il n'y avait pas grand chose pour occuper les élèves. Enfin ça n'était qu'un simple avis de Selenah, qui comme toujours avait trouvé quelque chose à redire. C'était donc sur la bibliothéque que c'était posé son choix. C'est là qu'il est grand de préciser que bien qu'elle soit une véritable peste complétement inssuportable, elle n'était pas pour autant une inculte non loin de là.
Cela faisait une bonne heure qu'elle était dans la salle des livres lorsqu'elle entendit la poignée de la porte cliqueter. Inutile de préciser qu'elle eut un léger sursaut (ben oui elle était complétement plongée dans sa lecture^^' ). Sur le coup elle s'en voulut, elle avait montré un état d'âme à une personne, probablement une victime potentielle...
C'est là qu'elle vit totalement étonnée entrer l'aveugle... Mais que pouvait-elle bien faire ici? Elle la regarda s'installer, en face d'elle. Ben oui c'était à sa table qu'elle venat de s'assoir.
Aussitôt elle lui dit d'une voix (pour le moment) neutre.

"- Tu es bien sûre de ne pas t'être trompée de lieu de repos par hasard?"

Elle posa son livre sur la table, avec une douceur rare chez elle. Oui elle aimait les livres, mais ils ne la rendaient pas douce pour autant!

Les mains sagement posés sur la table, Elia écoutait les gens qui tournaient les pages des livres. C'était une douce berceuse qui venait lentement à ses oreilles, comme un chant nouveau et il enivrait la jeune fille au point de la faire sourire.

Seulement, dans ce silence reposant, une voix parla. Elle semblait s'adresser à elle. Et, les parôles qu'elle prononça fit froncé les sourcils de l'adolescente.
De quel droit cette fille se permettait de lui dire de tel parôles?

Cela rendit Elia de mauvaise humeur. Et, de ce fait, elle ouvrit la bouche et répondit avec une voix cristaline, mais tranchante:

-" Non, merci de t'en inquièter."